The verb partir is sometimes used in the sense of to start (something) in the French of Québec.
The Usito dictionary gives these examples:
partir une mode
partir une tendance
partir une discussion
partir un débat
In all of these, partir means to start.
to start a fashion
to start a trend
to start a discussion
to start a debate
Another expression you might hear is partir le char, to start the car.
Partir in this sense is conjugated with the verb avoir in the past tense. J’ai parti une mode.
(The Usito dictionary claims that using partir like this comes from the English to start a fashion, a trend, etc., and that it’s a non-standard equivalent of lancer [lancer une mode, une tendance, etc.]. I’m still trying to figure out how partir is an anglicism deriving from to start…)
When someone wants to use the expression “partir à rire” is it with être or avoir?
Il est parti à rire
Il a parti à rire…
They’re both heard, but I’d say that using avoir is more of an informal, spoken usage.
Et puis on a aussi « la ligne de départ », the starting line!
Not sure if that was a rhetorical question at the end of your post, but I think you’ll find your answer as to why it is considered an anglicism at the OQLF site (copied below). It looks like they consider it incorrect to have a direct object / complement after “partir” :
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=2194
Le verbe intransitif partir, qui signifie entre autres « se mettre en mouvement pour quitter un lieu », « passer de l’immobilité au mouvement » ou « se lancer dans quelque chose », n’a pas les sens de « fonder, créer, mettre sur pied », « démarrer, mettre en marche » ou « lancer » qu’on lui prête parfois dans certaines expressions calquées de l’anglais, où il est utilisé à tort avec un complément direct. Exemples fautifs : – Elles se sont regroupées et ont parti une association régionale. – Il est plus facile de partir un commerce que de le rentabiliser. – Même quand il fait froid, il ne sert à rien de partir l’auto deux heures d’avance. – Quand ils partent une discussion sur ce sujet, ils finissent toujours par se disputer. – Mes collègues ne manqueront pas de partir une rumeur s’ils nous voient ensemble. – Martin a décidé de partir à son compte. On écrira plutôt, par exemple : – Elles se sont regroupées et ont fondé une association régionale. – Il est plus facile d’ouvrir un commerce que de le rentabiliser. – Même quand il fait froid, il ne sert à rien de faire démarrer l’auto deux heures d’avance. – Quand ils lancent une discussion sur ce sujet, ils finissent toujours par se disputer. – Mes collègues ne manqueront pas de lancer une rumeur s’ils nous voient ensemble. – Martin a décidé de s’établir à son compte.
Plus, just like “lancer” takes a direct object, if you look at:
http://www.wordreference.com/fren/partir
the meaning “to start” for “partir” equates with démarrer, which does take a direct object, so perhaps using these synonyms somehow led to the “apparent” misusage. Guessing …
BD Vine
I know they consider it incorrect because of the direct object, but it’s unclear to me where English comes into the picture. I can’t help but wonder if this usage comes from the expression faire partir.