Depuis quelques décennies, on constate une augmentation de la température à l’échelle planétaire. Une augmentation de quelques degrés peut sembler agréable, mais le réchauffement climatique n’amène pas nécessairement le beau temps. Qu’en est-il exactement?
Le Soleil réchauffe la Terre qui absorbe une partie de la chaleur. La Terre en retourne aussi dans l’atmosphère. L’atmosphère agit comme une serre en retenant cette chaleur. On appelle ce phénomène l’effet de serre. Ce sont les gaz à effet de serre, les GES, comme le CO2 qui sont responsables de ce phénomène. Des GES sont émis naturellement, notamment par la respiration des êtres vivants et les volcans. Mais les activités humaines en émettent aussi de plus en plus.
Avec l’augmentation des GES, la température grimpe constamment et le climat se dérègle. C’est ce qu’on appelle le changement climatique. Partout dans le monde, les effets des changements climatiques se font sentir. Les glaces fondent. Le niveau de la mer augmente. Des espèces animales et végétales ont de la difficulté à s’adapter. Certains habitats pourraient même disparaître. Des évènements météorologiques extrêmes surviennent plus fréquemment.
Le Québec n’y échappe pas… augmentation des vagues de chaleur et des épisodes de précipitations abondantes menant à des crues éclair qui causent des inondations ; dégradation du pergélisol au nord sur lequel on a construit des bâtiments, des routes et des pistes d’atterrissage ; accélération de l’érosion des berges dans les régions maritimes.
Les changements climatiques ont des coûts — sur le plan de la santé publique, de l’environnement, des infrastructures et de l’économie. Le Québec l’a bien compris. Il s’est fixé une cible particulièrement ambitieuse, celle de réduire de 20 pour cent ses émissions de GES sous le niveau de 1990 (mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix) d’ici 2020 (deux-mille-vingt). Pour y parvenir, il a mis en place des mesures qui visent les principaux secteurs émetteurs de GES, comme les transports et les industries.
Mais comme les impacts des changements climatiques se font déjà sentir, le Québec prend aussi le moyen pour s’y adapter. La stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques identifie les secteurs de la société les plus vulnérables et les interventions nécessaires, par exemple : prévenir les impacts des vagues de chaleur en aménageant des espaces verts qui procurent de l’ombre et diminuent la température ; protéger les sources d’eau potable et mieux gérer les eaux de pluie ; mettre en place des systèmes de prévision et d’alerte en cas de sinistre ; protéger les réseaux de distribution et d’électricité, ainsi que les infrastructures de transport comme les routes et les ponts.
Les changements climatiques nous dictent d’agir rapidement, non seulement en améliorant notre bilan de GES, mais également en favorisant l’adaptation de la société québécoise. C’est ce que le Québec fait. Le Québec en action, vert 2020.