Every 24 June, Quebec celebrates la Fête nationale du Québec, also known as la Saint-Jean-Baptiste or simply la Saint-Jean. When francophones say bonne Saint-Jean!, they are wishing a happy Saint-Jean-Baptiste Day.
In the video below, we hear singer Vincent Vallières speak about the holiday during an interview from 2011.
— Vincent, je commence avec une grande question : Est-ce qu'[il] y a un personnage, ou icône, québécois qui t’inspire?
— [Il] y en a plusieurs mais, une icône là, vraiment là, je dirais que spontanément ce qui me vient en tête c’est René Lévesque. Je trouve que René Lévesque c’était un homme qui a tellement marqué le Québec moderne que… propulsé le Québec dans l’avenir et pis qui a donné confiance a une génération de Québécois, leur a donné confiance en leurs moyens et leur a permis de constater qu’on pouvait s’appartenir, en fait.
— Est-ce que, Vincent, t’as une chanson québécoise que tu préfères ou qui t’a marqué?
— Je te dirais que « Quand les hommes vivront d’amour » de Raymond Lévesque, je pense qu’il faut vraiment la considérer comme… même dans le patrimoine mondial, comme probablement une des plus belles chansons pour la paix.
— Est-ce qu'[il] y a un artiste ou une personne avec qui tu voudrais te retrouver sur scène, avec qui t’as pas eu la chance de le faire encore?
— Moi, j’aimerais beaucoup chanter un jour si possible avec monsieur Gilles Vigneault. Pis j’aurais beaucoup aimé avoir la chance de côtoyer Félix Leclerc. La même chose avec Pauline Julien aussi. Ç’a été une voix importante là, une voix dans tous les sens du terme importante, au Québec, dans les années 70 (soixante-et-dix). Donc, oui, c’est une femme qui nous manque beaucoup, je pense.
— Vincent, est-ce que, dans tous tes souvenirs, [il] y a une Saint-Jean que tu considères comme mémorable? Peu importe la raison!
— Je me rappelle d’une Saint-Jean dans le bout de Shawinigan qu’on a faite avec une gang de gens que, je dirais, étaient vraiment sur le party, c’était vraiment… tout le monde dansait, chantait, c’était démesuré comment on avait du plaisir. Et quand le feu de joie a embarqué, quand (qu’)il a été allumé, c’était de loin le plus gros feu de joie que j’avais vu de toute ma vie. Je me disais, mon Dieu, ça manque clairement de clôtures et de sécurité!
— [Il] y a quelqu’un qui va perdre des cheveux, là!
— Ah oui, tôt ou tard [il] y a quelqu’un qui va passer au feu icitte, là.
— Est-ce qu’il y a une région en particulier où tu retournerais… à part Shawinigan!… où tu retournerais fêter la Saint-Jean?
— Je te dirais, j’aimerais beaucoup chanter dans le coin du lac Saint-Jean, dans… peu importe la ville, une ville… une des villes qui est aux abords du lac Saint-Jean, parce que les gens là ont une fibre patriotique très très intense, très forte, et sont solidaires quand vient le temps de fêter.
— Entretemps, merci infiniment pis bonne Saint-Jean.
— À vous tous qui êtes là au parc, au parc Maisonneuve, à Montréal, avec nous pour fêter, je nous souhaite une bonne Saint-Jean, bonne fête nationale, et beaucoup d’espoir dans les années à venir pour notre beau peuple québécois.